Balzac Paris est allé à la rencontre de Carole Tolila, journaliste, présentatrice et chroniqueuse télé. Son parcours, ses projets, les femmes qui l'inspirent et ses pièces favorites Balzac Paris : découvrez son interview dans notre Journal.
VIVENT LES FEMMES !
Rencontre avec Carole Tolila, journaliste.
VIVENT LES FEMMES
Rencontre avec Carole Tolila, journaliste
Balzac Paris est allé à la rencontre de Carole Tolila, journaliste, présentatrice et chroniqueuse télé. Son parcours, ses projets, les femmes qui l'inspirent et ses pièces favorites Balzac Paris : découvrez son interview dans notre Journal.
« JE M'APPELLE CAROLE TOLILA ET JE SUIS JOURNALISTE, PRÉSENTATRICE ET CHRONIQUEUSE TÉLÉ. »
Bonjour Carole ! Pour celles et ceux qui ne te connaissent pas, qui es-tu ?
CAROLE TOLILA
Je m’appelle Carole Tolila, je suis journaliste, présentatrice et chroniqueuse télé. Je travaille pour « Silence ça pousse » sur France 5, et pour « Télématin » sur France 2, pour la rubrique « Éducation Famille ». J’ai aussi un compte Instagram à côté de ça, sur lequel je diffuse une émission en live qui s’appelle la « Pyjama Thérapie » ! Mais je suis aussi, et surtout, la maman d’Edgar et de Thelma.
Peux-tu nous parler plus en détail de ton émission la "Pyjama Thérapie" ?
CAROLE TOLILA
La « Pyjama Thérapie » c’est un live Instagram qui a lieu tous les jeudis soirs sur mon compte. Si je dois résumer le concept en une phrase, c’est un peu « Dis moi qui tu es et où tu vis » ! J’organise un live avec trois filles qui ne se connaissent pas forcément, et qui font visiter leur intérieur. On parle déco, travaux, mais aussi de leur vie et de leur personnalité ! Pour la petite histoire, le concept est né pendant le premier confinement. Avec cette situation, je n’avais qu’une envie : retrouver la légèreté des pyjamas party de mes 15 ans ! J’adore les ambiances entre copines, où on peut parler de tout et de rien. Les gens ont beaucoup aimé ce côté confidentiel, l’impression de faire partie d’une bande de copines virtuellement, notamment avec la notion de rendez-vous, « on se retrouve tous les jeudis soirs »…
Y’a t-il des femmes qui t’ont particulièrement marquées dans ton parcours ?
CAROLE TOLILA
Oui, bien sûr. Personnellement, j’ai fait ce métier sans avoir aucune personne de mon entourage qui travaille en télé. Je suis arrivée de Nice dans la capitale et je ne connaissais personne ! Au tout début, j’ai eu une bonne fée qui s’appelle Karine Leyzin, qui m’a fait confiance. C’est la première à m’avoir donné des responsabilités. En y réfléchissant, beaucoup de femmes m’ont aidée dans mon parcours mais c’était plutôt des femmes de l’ombre. Par exemple, Patricia Rimond des Anges, qui était ma réalisatrice aux « Maternelles » et qui me disait souvent « Mais si, c’est très bien ce que tu fais ! ». Dans ce métier là, tu es à l’antenne face aux gens et il faut vraiment avoir confiance en soi. Mais tu n’as jamais confiance en toi au début ! Tu fais un peu semblant, et certaines personnes le remarquent et viennent t’aider à te révéler, à aller plus loin et à croire en toi. Récemment, ce sont encore deux femmes (Ophélie Radureau et Elodie Bourgouin) qui m'ont donné une chance énorme de présenter Télématin cet été. Je leur en suis extrêmement reconnaissante !
Si tu pouvais vivre 24h dans la peau d’une autre femme, qui choisirais-tu ?
CAROLE TOLILA
J’hésite entre deux. J’ai une fascination pour Christine Lagarde, je sais que c’est un peu étrange ! Certes, on a l’image d’une femme de droite, mais moi j’ai l’image d’une femme très touchante. Je l’ai croisée une fois pour une interview sur un plateau télé, et elle était venue avec sa maman qui était très âgée. Dès qu’elle est sortie du plateau, elle est allée voir sa mère en lui prenant la main être sûre que tout allait bien, c’était tellement mignon. Je me suis dit : mais cette femme est incroyable ! C’est une femme qui a de grosses responsabilités politiques, économiques, et en même temps elle prend le temps de s'occuper de sa maman. Pour moi c’était un peu une super héroïne d’arriver à concilier les deux avec autant de facilité ! Autrement, j’adore aussi le travail de la journaliste Florence Aubenas. D’ailleurs, je ne sais pas si j'aimerais passer 24h dans sa vie, mais en revanche j'aimerais passer 24h à lui poser des questions !
Y a t-il des femmes dans les médias que tu trouves particulièrement inspirantes ?
CAROLE TOLILA
Dans le milieu du journalisme et des médias, il y a plein de femmes qui m’inspirent ! Par exemple, Alexia Laroche-Joubert, parce que c’est une femme qui aime la télé, qui connait la télé. Elle a vraiment quelque chose, elle est passionnée. Il y a aussi des intervieweuses politiques qui sont des sources d’inspiration pour moi, je suis toujours bluffée par leur ténacité ! J’aime beaucoup Caroline Roux et Léa Salamé, elles sont très fortes. Et celle qui me fait bien rire, c’est Agathe Lecaron !
Et puis bien sûr, mes amies de la télé : Caroline Ithurbide, Louise Ekland, Elise Chassaing... Car en télé, c’est assez difficile d’avoir des copines filles, il n’y a pas beaucoup de place à l’antenne donc il y a forcément une certaine compétition. J’ai eu vraiment la chance de trouver des meilleures amies en télé. Pour vous dire, on s’est même parfois retrouvées en concurrence pour des postes, mais on a toujours fait passer l’intérêt d’amitié avant l’intérêt professionnel !
As-tu un message à faire passer aux jeunes femmes qui aimeraient, comme toi, devenir journaliste télé ?
CAROLE TOLILA
C’est un métier qui fait rêver, mais être journaliste télé, c’est un métier difficile ! Il faut le savoir. Ce n’est pas toujours un métier très stable, tu es intermittent, tu travailles souvent à la pige. Aussi, tu fais beaucoup d’heures et tu es souvent en déplacement. Du coup beaucoup de filles arrêtent quand elles ont des enfants ! La chose que je dirais, c’est plutôt de se lancer jeune, pour peut-être après faire autre chose si ça ne correspond pas au rythme de vie qu’on a envie de mener. Il y a beaucoup de travail, le chemin est long, et le talent ne suffit pas toujours. Il faut être douée, mais il faut toujours en plus un petit alignement de planètes. En somme, pour réussir, il faut être talentueuse, bosseuse… et un peu chanceuse !
« BEAUCOUP DE FEMMES M'ONT AIDÉE DANS MON PARCOURS MAIS C'ÉTAIT PLUTÔT DES FEMMES DE L'OMBRE. »
Vivent les Femmes - Carole Tolila par Balzac Paris