VIVENT LES FEMMES !

Rencontre avec Carlotta Onesti, danseuse.

Balzac Paris est allé à la rencontre de Carlotta Onesti, danseuse lumineuse formée entre la Scala de Milan ou encore l'Opéra de Paris. Son parcours, ses projets, les femmes qui l'inspirent et ses pièces favorites Balzac Paris : découvrez son interview dans notre Journal.

VIVENT LES FEMMES

Rencontre avec Carlotta Onesti, danseuse.

Balzac Paris est allé à la rencontre de Carlotta Onesti, danseuse lumineuse formée entre la Scala de Milan ou encore l'Opéra de Paris. Son parcours, ses projets, les femmes qui l'inspirent et ses pièces favorites Balzac Paris : découvrez son interview dans notre Journal.

« JE M'APPELLE CARLOTTA ONESTI, J'AI 25 ANS ET JE SUIS DANSEUSE. »

Bonjour Carlotta ! Pour celles et ceux qui ne te connaissent pas, qui es-tu ?

CARLOTTA ONESTI

Je m’appelle Carlotta Onesti, j’ai 25 ans et je suis danseuse. J’ai commencé la danse très tôt, je me suis lancée dans un parcours professionel dès l'âge de 12 ans. À 18 ans je suis partie à Milan où j’ai intégré la Scala. J’y suis restée pendant 3 ans, puis j'ai travaillé à Rome, et enfin à l'Opéra de Paris ! Depuis le premier confinement l’année dernière, nous avons fait beaucoup de spectacles en captation vidéo, sans public. L’Opéra a rouvert ses portes aux spectateurs depuis peu, mais moi je n'y travaille pas en ce moment - même si j’espère remonter très vite sur scène. Je fais pas mal de projets en free-lance : pour des particuliers, pour la télévision, pour des marques… J’ai dansé dans un film, sur des événements et même sur des défilés !

Y a t-il des femmes qui t'ont particulièrement marquée dans ton parcours ?

CARLOTTA ONESTI

Oui, je pense à une femme particulièrement sans qui je ne serais pas là où j'en suis aujourd'hui : Paola ! C'était ma professeure à Rome, mon mentor, presque ma deuxième mère quand j'étais jeune. Elle m’a toujours aiguillé et poussé plus loin. Sans jamais me forcer, elle m’a toujours envoyé dans la bonne direction. 

Y’a t-il des femmes qui t’inspirent particulièrement ?

CARLOTTA ONESTI

Dans la danse, il y a beaucoup de femmes très inspirantes ! Pour moi, l'icône ultime restera toujours Carla Fracci. Elle est malheureusement décédée il y a quelques mois, ça a été un véritable choc pour le monde de la danse. C’était la danseuse italienne la plus connue, une icône de ballet classique, une femme très spéciale et très inspirante. J'ai eu l'immense honneur de danser avec elle quand j'étais toute jeune. C’était incroyable de faire face à son énergie et son élégance unique. Ce sont des moments inoubliables, à jamais gravés dans ma mémoire. J'admire aussi beaucoup Sylvie Guillem, je la trouve incroyable, elle incarne parfaitement la danseuse que j’aimerais être.

Aujourd'hui, quelle est la parité homme - femme au sein d'un ballet ?

CARLOTTA ONESTI

Dans les ballets plus anciens, comme le Lac des Cygnes par exemple, il y avait beaucoup plus de femmes que d'hommes, mais aujourd'hui ça a beaucoup changé ! Dans les ballets plus contemporains, la parité est généralement respectée, il y a autant de femmes que d'hommes. Il y a même des ballets uniquement d’hommes aujourd’hui. De plus en plus d'hommes sont danseurs !

Si tu pouvais vivre 24h dans la vie d'une autre femme, qui choisirais-tu ?

CARLOTTA ONESTI

J'aime bien tout ce qui est retro, alors j’aimerais bien passer 24h dans la vie de Sophia Loren quand elle était jeune. C'est une immense icône italienne, elle incarne la beauté, l'élégance, je suis fascinée par sa spontanéité aussi bien dans son art que dans la vie... J'ai lu que nous avions plusieurs points communs dans nos parcours respectifs, notamment qu'elle a vécu en France. Et elle n’est pas danseuse alors ça me changerait de ma vie quotidienne pendant 24h !

As-tu un message à faire passer aux jeunes femmes qui aimeraient, comme toi, devenir danseuses ?

CARLOTTA ONESTI

Le parcours pour être danseuse est très dur, c’est un milieu très compétitif. On quitte souvent sa famille très tôt, on doit abandonner rapidement sa vie « normale ». Il faut travailler dur et ne pas abandonner, car une fois arrivée là ou l’on veut, c’est magique ! Vivre de sa passion est une chance immense. Pour arriver au bout de son rêve, il faut faire beaucoup de sacrifices, mais le jeu en vaut la chandelle ! 

« IL FAUT TRAVAILLER DUR ET NE PAS ABANDONNER, CAR UNE FOIS ARRIVÉE LÀ OÙ L'ON VEUT, C'EST MAGIQUE ! »

Vivent les Femmes - Carlotta Onesti par Balzac Paris

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